mercoledì 29 ottobre 2014

Leonardo Montecchia, la danza in viaggio

 “Hors lits” sbarca a Tunisi

Con l’occasione dell’arrivo del coreografo di origine italiana, Leonardo Montecchia, a Tunisi, lo abbiamo incontrato per conoscerlo. Insieme alla compagnia tunisina di danza di Selim Ben Safia – la cui voce sarà presto su questi spazi - presenta il primo novembre prossimo, lo spettacolo ''Hors-lits'', un concetto del tutto nuovo ed originale di concepire la danza contemporanea con l'obiettivo di promuovere la creatività tunisina e favorire gli scambi tra artisti della scena internazionale. Questo nuovo format prevede che gli spettatori partecipino all'evento spostandosi da una casa all'altra durante ogni performance: tre case distinte, tre atti, un solo pubblico ed ingresso gratuito.)
La conversazione si è svolta in francese perché Leonardo, malgrado la sua origine italiana, capisce la nostra lingua ma ha difficoltà a scriverla. Su Saltinaria.it, in esclusiva, il testo in italiano.

Juste en quelques lignes, peux-tu te decrire, ta personalité et ton chemin? 
«Difficile de définir moi même ma personnalité , c’est plutôt aux autres à le faire. En tous cas, je me sens curieux, et avec une nécessité compulsive à échapper à l’ennui. Et je m’ennuie assez rapidement. J’ai besoin de toujours chercher, nouvelles rencontres, nouveaux horizons».

Quelles sont les caracteristiques principales de ton art?
«Le questionnement».

En particulier, quell'est l'origine de ce spectacle et quelle reponse a eu?
«“duO2” à été crée depuis un travail de recherche autour de la respiration et le mouvement. Je voulais travailler sur les gestes physiques de l’émotion. Et donc, le travail de la respiration amené à la danse. C’est un duo très physique, et les spectateurs sont très ému. Ils ont très en empathie aussi, ils respirent au même temps que nous. Et ils se racontent pleins des histoires, même si ce n’est pas notre volonté première».


D'où l'idée d'une mise en scène en Tunisie?
«Nous avons été invité par Selim Ben Safia, qui nous avons rencontré dans le cadre du "Festival Hors Lits" à Montpellier en France. "Hors Lits" est un festival alternatif crée par des artistes , avec l’intérêt de rencontrer des autres publics et de faire circuler nos oeuvres en différents villes. “Hors Lits” existe déjà en plusieurs ville en France, Espagne, Suisse et Belgique; et maintenant en Tunis».

Quelle est ton atteinte de la part du public tunisien?
«Je ne sais pas, justement c’est ça que j’aime. Je ne sais pas quoi attendre, parce que je ne connais pas le public tunisien. J’attends notre rencontre… Voilà le plus important».

As-tu apporté des changements dans le spectacle pour la représentation à Tunis?
«A priori non, mais je suis près a prévoir des changements si on me dis que sont nécessaires pour arriver au plus près du public tunisien. Moi même je suis d’origine italien, espagnole, autrichien au même temps; né en Argentine et habitant en France… Je sais que la différence culturel existe, et que c’est une richesse. Si je peux trouver les moyens d’arriver aux spectateurs, sans trahir mon propos… Je pense que ça mérite la réflexion. Mais, peut être je n’ai pas besoin de changer … On verra…».

Quel est le message de "Hors lits" en général et s'il y a une 'traduction-variation' tunisienne?
«”Hors Lits” est le nom d’un festival alternatif, en espaces privés. C’est pour cela que le nom appelle à l’intime, et au mouvement au même temps. Quelque part, être “Hors” du lit, implique se réveiller; se bouger, créer, imaginer… Je pense que ça marche très bien pour la Tunis aussi».

As-tu déjà imaginé la prochaine étape de ce voyage?
«Oui, continuer le voyage!»

Et enfin, es-tu en train de travailler à quelque chose de nouveau?
«Je suis tout le temps sur plusieurs projets au même temps, et beaucoup des voyages. Je continue la coordination du réseau “Hors Lits”, bientôt Amsterdam, Lille et Montréal, en 2015. Et peut être Ofena, en Italie. Remo di Filippo, marionnettiste italien, m’as contacté pour amener les Hors Lits en Italie. J’espère que ça va marcher. Sinon, je travaille sur une mise en scène chorégraphique pour un texte de théâtre contemporain de Sylvain Levey; qui parle de la violence. Des projets pédagogiques, en Tunis et ailleurs… et pleins des projets encore à imaginer…».

Il progetto ''Hors-Lits'' nasce nel 2005 a Montpellier nell'ottica di creare uno spazio di azioni artistiche itineranti in grado di riscrivere l'intimità trasformandola in spazi alternativi in cui si mescolano artisti, abitanti e spettatori. La versione tunisina di “Hors-Lits” si svolgerà nel cuore della Medina di Tunisi, uno dei luoghi più affascinanti e caratteristici del Paese, dove il pubblico avrà modo di spostarsi tra gli antichi vicoli della città vecchia scoprendo un'interazione tra luogo fisico e creazione artistica. Previste tre coreografie, una solo di Selim Ben Safia, fondatore della Compagnia di danza contemporanea Underground Skills, una di Wael Marghni e DuO2, un duo di Leonardo Montecchia e Lolita Morales. Punto di ritrovo alla Kasbah alle ore 18.00 dove una guida attenderà i partecipanti e li accompagnerà durante il percorso nella Medina. Lo spettacolo è realizzato, tra gli altri, grazie al contributo dell'Istituto italiano di cultura di Tunisi che promuove anche un workshop di movimenti di danza e commedia del coreografo Montecchia nei tre giorni antecedenti l'evento.





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